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mettre à genoux, les mains appuyées sur un lit, il découvrait entièrement toute la partie postérieure de son corps et faisait pleuvoir sur tous ses charmes une grêle de coups de discipline dont l’effet secondoit merveilleusement le tempérament de la lubrique dévote : lorsqu’elle était arrivée au point de combustion où le caffard la desirait, il annonçait le saint esprit, baisait sa maîtresse en levrette, lui persuadait qu’elle était redevable au ciel du bonheur bien terrestre dont il l’ennivrait. Voyez cette scène, une des plus lubriques que je connaisse dans Thérèse philosophe, et dans le Poëte qui rappelle cette histoire de la Cadière, en parlant, avec le genre d’éloquence qui le caractérise, d’une estampe découverte dans le boudoir d’une dévote.

(9) Je veux parler de la toison d’or enlevée par les Argonotes dont le chef, le fameux Jason, fut protégé par Médée qu’il paya d’ingratitude.