Page:Le Sylphe galant et observateur, 1801.djvu/154

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 142 )


qui cachent la partie postérieure de son corps ; alors une armoire, pratiquée dans l’épaisseur du mur, s’entrouve, et parmi les nombreux instrumens de cruauté et de plaisir qu’elle renferme, Bel-Rose voit Evelina saisir un martinet dont elle frappe sa malheureuse compagne, de manière à bientôt rougir et ensanglanter les aimables rondeurs qu’elle livre aux plus terribles coups. La femme barbare qui commande cette cruelle punition ne tarde pas à sentir les effets du spectacle qui lui est présenté. Des feux que les moyens ordinaires et naturels ne peuvent plus allumer, l’embrasent progressivement ; leur ardeur fait bouillonner son sang et change l’expression de ses traits : bientôt, gênée par la seule tunique qui la couvre, elle s’en débarasse ; et, affranchissant également de