Page:Le Sylphe galant et observateur, 1801.djvu/153

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 141 )


ment belles ; et par le discours de l’une, qu’il n’a pas de peine à reconnaître pour la princesse du lieu, il découvre que les autres sont vouées à ses plaisirs, et que des fautes légères dont elles se sont rendues coupables, les ont forcées à venir subir un châtiment dont il va être le témoin. Sophie, Phrosine, Aglaée, Evelina et Flore, vous avez manqué, dit Me. Merteuil, (c’était le nom de la maîtresse du lieu) vous avez manqué aux réglemens de la maison où votre misère fut accueillie ; vous savez qu’elle peine vous est réservée : apprêtez-vous à la subir. Sophie, commencez ; et vous, Evelina, soyez l’instrument d’une vengeance dont vous sentirez les effets à votre tour. À peine ces paroles furent-elles prononcées, que Sophie se met à genoux, et soulève avec soumission les voiles