ment belles ; et par le discours de
l’une, qu’il n’a pas de peine à reconnaître
pour la princesse du lieu,
il découvre que les autres sont
vouées à ses plaisirs, et que des
fautes légères dont elles se sont
rendues coupables, les ont forcées
à venir subir un châtiment dont il
va être le témoin. Sophie, Phrosine,
Aglaée, Evelina et Flore, vous
avez manqué, dit Me. Merteuil,
(c’était le nom de la maîtresse du
lieu) vous avez manqué aux réglemens
de la maison où votre misère
fut accueillie ; vous savez qu’elle
peine vous est réservée : apprêtez-vous
à la subir. Sophie, commencez ;
et vous, Evelina, soyez l’instrument
d’une vengeance dont vous sentirez
les effets à votre tour. À peine ces
paroles furent-elles prononcées,
que Sophie se met à genoux, et
soulève avec soumission les voiles
Page:Le Sylphe galant et observateur, 1801.djvu/153
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 141 )