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sa surprise et son étonnement ; et en effet, ces chefs-d’œuvres étaient tous consacrés à retracer l’image de la beauté dans les pleurs, et voyant profaner et blesser ses charmes par tous les excès de la jalousie, du délire et de la fureur.

Ici, un amour qui semble caresser sa mère avec des fleurs, ensanglante ses charmes, et mêlant le corail à l’albâtre, fait pénétrer dans des rondeurs enchanteresses des épines que le perfide a cachées dans le bouquet de roses duquel sa main impie a frappé la déesse ; plus loin, mêlant les deux mythologies, l’artiste a représenté, de manière à se correspondre et à faire pendans, les dames romaines offrant leurs charmes entièrement nuds aux fouets lacérateurs de leurs prêtres, et de jeunes novices, dans