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une lecture soporifique, tu as trouvé des sensations très-vives, de l’agitation, et peut-être… !

Au reste, si tout cela ne te convient pas, et que l’insomnie dont tu pourrois m’accuser te fatigue, aye recours à quelque bon journal, au Magasin dit encyclopédique, au Mercure, à l’Écriture sainte de Laharpe, au cousin Jacques ou à Dumoutier : si, au contraire, la variété de mes tableaux et de mes anecdotes te procure un plaisir qui puisse te faire oublier Morphée et ses pavots, suis-moi dans mes érotiques et plaisans récits, qui ne sont pas aussi fabuleux qu’ils en ont l’air, et qui intéressent plus d’un personnage circulant par le monde, sans songer qu’un Sylphe observateur aye pu révéler ses aventures.

Lorsque ce Sylphe eut réjoui