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mière faveur de la plus aimable des femmes : avec cette somme, elle échappe à l’acheteur qu’elle méprise, demeure trois ans dans la solitude, sous les auspices d’une vieille qui passe pour sa mère ; alors, elle est découverte par un des puissans du siècle, qui met à ses pieds ses trésors et sa dignité. Elle accepte, devient la maîtresse d’un libertin, qu’elle écrase par son ascendant, au point de rendre impuissant et de gouverner l’homme le plus corrompu par la magie d’un amour platonique. Elle s’ennuie bientôt de ce triomphe, fait un amant, dont ses sens ont besoin, est surprise entre ses bras, s’en arrache sans trouble, sans embarras, et dit à l’entreteneur qui vient de la surprendre avec scandale : Pourquoi tout ce bruit ? que ne me par-