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quels cet ouvrage est dédié. Comment, par exemple, penseriez-vous qu’ils expliquassent mille caprices divers qu’ils devraient, comme moi, aller chercher à l’école de Vénus ? Il vous souvient de ce Juif, qui, sans émotion à la vue de tous les charmes féminins, arrivait au plus haut degré du plaisir amoureux, lorsque son corps, décoré à la partie postérieure d’une plume de paon qui faisait queue, étoit doucement caressé, et que la courtisanne, chargée de cet emploi, s’en acquitait en disant : ah ! le beau paon ! le beau paon !

Il vous souvient aussi de ce voluptueux, non moins blasé et bizarre, qui ne pouvait plus connaître les plaisirs de Vénus qu’enharnaché d’un maillot, au milieu des hochets et de tous les attributs de l’enfance ; ou de cet

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