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obéit : des charmes, qui firent sur moi une très-vive impression, restent nuds, et leur albâtre se rougit par la flagellation la plus terrible. Alors, le très-érotique personnage fait succéder les caresses aux coups, accable de baisers ces deux globes qu’il vient de frapper si cruellement, et, finissant ces scènes de fureur et de volupté, va, entre deux monticules charmans, atteindre la route sinueuse, où il arrive enfin au comble du bonheur. À peine le trouble de ses sens a-t-il cessé, qu’aussitôt il prend un air grave et sévère, et s’adressant à la courtisanne, je suis contant, dit-il, voilà un louis, je reviendrai dans huit jours, à la même heure ; adieu.

Votre conseiller il me fait faire des réflexions, dit le diable ; mille histoires que j’ai apprises dans mes