depuis une heure je vous attends ;
je serai sans pitié ; et alors elle tire
d’un armoire un instrument de
plaisir et de supplice, un énorme
paquet de verges, dont elle frappe
les mains et la figure du personnage,
qui reçoit cette grêle de
coups sans se plaindre. À genoux,
malheureux, livrez toutes les parties
de votre corps à ma juste vengeance.
Le conseiller obéit. Ma
belle alors devient une furie ; elle
frappe à coup redoublés, et l’effet
qu’elle veut produire arrive enfin ;
grace à tout cet appareil, le fustigé
sent qu’il est homme : il devient
furieux et barbare à son
tour ; et se précipitant sur la prêtresse,
changée en victime, il la
jette sur un lit, et lui ordonne,
d’une voix formidable, de livrer
toute la partie postérieure de son
corps à ses coups. La courtisanne
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