où les libations d’un brûlant nectar
vont bientôt couler en l’honneur
de Vénus. Sophie, émue et
surprise, ne résiste plus. Son
amant, plus passionné, interroge,
sollicite en elle tous les organes du
plaisir ; sa langue, transformée en
trait brûlant, se tourmente, s’agite,
et ne tarde point à donner, à sa
charmante écolière, la première
extâse de volupté. La scène et la
position change : alors, Zorani est
dans les bras de Sophie ; tout son
corps touche, presse le sien ; le
nouvel instrument d’une jouissance
moins superficielle, remplace la
bouche, que pressent les lèvres
d’une amante adorée ; et après de
longs, de douloureux efforts, la
dévirgination s’achève ; une ivresse
inéfable, des transports de voluptés,
font oublier la blessure
qui les précéda, et dont la dé-
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