Page:Le Sylphe - Poésies des poètes du Dauphiné, tome 1, 1887.djvu/151

Cette page n’a pas encore été corrigée

POÉSIES DUS POÈTES DU DAUPHINli 145 ENVOI O Mère qui vas pleurer pour Le fils ingrat qui t'abandonne, Dis encor, toi qui fus si bonne : Mon pauvre enfant, je lui pardonne! Trop dur était le mal d'amour. — Mais quant à celle que mon âme Eut le grand malheur d'adorer; Celle-là qui m'a vu pleurer A ses pieds, lui criant ma flamme, Certe! à bon droit je la diffame, Et puis tout haut le déclarer, Nul ne devrait plus soupirer .Pour elle, car c'est une infâme ! Certes, son clair regard charmeur, Son sourire plein de promesse Vous jettent une étrange ivresse, Faite d'angoisse et de douceur; Sa voix, au murmure berceur, Vous séduit comme une caresse. — Elle a des griffes, la tigresse. Prends garde ! infortuné chasseur! 1" Volume. — 10e Livr.