et j’ai vu qu’un autre homme montait à l’échelle, courageusement.
— Rubbia… Viens !
Alors, un corps presque nu s’accroche au mien, un corps semblable à un tentacule de poulpe, qui se dérobe à ma défense et pourtant l’annule, une sorte de forme insaisissable qui m’immobilise à-demi.
C’est Rubbia.
Ah ! ça, je suis en plein cauchemar.
J’éloigne cette forme, elle revient, nerveuse et acharnée.
De sa bouche sort un cri farouche :
— May… Viens, je le tiens !
Je veux écarter cette démente, mais son énergie calculée de félin domine mes réflexes troublés, et dirais-je enfin que j’hésite encore à la meurtrir.
Je dis :
— Rubbia, laisse-moi, tu es folle, laisse… laisse…
Je la traîne après moi dans le noir sans pouvoir m’en débarrasser. Cependant, du jardin monte un cri délirant, une sorte d’hosanna :