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J’entends Rubbia qui dit d’un ton que je ne connaissais pas :

— Paul… Paul…

Je me penche, l’arme prête, et mets les mains sur les montants d’une échelle. D’un effort puissant je la repousse.

J’entends alors un cri en bas dans le jardin, puis une détonation claque. Une balle me frôle et rebondit sur la pierre.

À la clarté du coup de feu j’ai vu trois personnes dans l’allée et une quatrième sur les degrés de l’échelle.

J’ai tiré, cela rate ; je recommence, rien ne part.

Mon browning a été déchargé.

Un autre coup part d’en bas, et une seconde balle me touche légèrement l’épaule

Fou de rage, je recule. Une troisième et une quatrième balles arrivent dans la fenêtre que j’ai quittée.

J’entends alors une voix de femme, une voix légère et harmonieuse, qui pousse une sorte d’appel :

— Rub…bia… Rub…bia… Rub…bia.