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Après avoir lu ces deux épitaphes avec beaucoup d’attention et les avoir examinées avec plaisir, empressé dans mes recherches, je tournai les yeux de toutes parts et j’aperçus une sépulture ornée d’un sujet. Je fus à elle, sans paresse. Un autel, entouré des figures sui-

vantes, y était représenté en sculpture : d’abord, sur le dessus de l’autel, se trouvait une tête de chèvre sauvage exécutée avec un art admirable. Un vieillard, dont les cheveux emmêlés et frisés étaient arrangés à la mode antique, la tenait par les cornes. Ce vieillard était revêtu, à même la chair, d’un pallium qui, posé sur un poëme Grec que nous a conservé Galien passait pour guérir les rhumatismes. (Pline. XXV, 8.)

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2). Elle