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À GUSTAVE POPELIN

En ton âge si tendre, où tout homme de bien se doit tenir en défiance des pièges de la vanité, tu as déjà donné des gages certains de ton application aux Arts libéraux qui sont la joie des nobles esprits, montrant ainsi que tu es d’une race où l’on est jaloux de mériter un perpétuel souvenir des Sages, de quelque pays, langue ou nation qu’ils soient.

Accueille donc d’un gracieux visage la dédicace de cette œuvre, entreprise, dès l’abord, avec l’aile de la première espérance, mais qui bientôt eût lassé mon vol, n’eût été la pensée de te l’offrir en témoignage de mon extrême affection.

Ton père,
CLAUDIUS POPELIN.