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la pensée des vérités éternelles, dont il s’était nourri dès les premières années de sa vie, excitèrent bientôt le repentir dans son âme ; et la crainte de la mort, dans une fièvre violente dont il fut attaqué, la rendit efficace. Sur le champ, et sans être encore guéri de la fièvre, il se leva, et partit pour aller chercher dans la solitude un asile où il put être à l’abri des dangers du monde. Il rencontra sur le route un Sarrazin qui lui demanda brusquement qui il était, d’où il venait, où il allait. Nil lui découvrit son dessein avec ingénuité. Le Sarrazin considérant sa jeunesse et la richesse de ses vête-