Page:Le Saint-Concile de Trente (trad. Chanut, 1674).djvu/433

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ſe, quelque exempte qu’elle puiſſe eſtre, ſans l’approbation de l’Eveſque.

Que nuls miracles nouveaux ne ſoient admis non plus, ny nulles nouvelles Reliques, qu’aprés que l’Evefque ſ’en ſera rendu certain, & y aura donné ſon approbation : Et pour cela, auſſi-toſt qu’il viendra ſur ces matiéres quelque chose à ſa connoiſſance ; il en prendra avis & conſeil de Théologiens, & autres perſonnes de vertu, & il fera en ſuite ce qu’il jugera à propos, conformément à la verité du fait, & aux régles de la piété. Que ſ’il ſe rencontre quelque uſage douteux à abolir, ou quelque abus difficile à déraciner, ou bien qu’il naiſſe quelque queſtion importante ſur ceſ mefmes matiéres ; L’Eveſque, avant que de rien prononcer, attendra qu’il en ait pris le ſentiment du Métropolitain, & des autres Eveſques de la meſme Province, dans un Concile Provincial : En ſorte néanmoins qu’il ne ſe décide rien de nouveau, & d’inuſité juſques à préſent dans l’Egliſe, ſans en avoir auparavant conſulté le Tres-Saint Pere.