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J’aurais bien voulu que Bibi la foutit une bonne fois, mais elle s’y opposa.

— Non, ma chère maîtresse, aujourd’hui votre amant est à vous seule, vous devez en jouir jusqu’à la fin, d’autant plus que vous n’avez pas achevé votre prière. Remettez-vous en place, et vous, le plus fortuné des hommes, reprenez la vôtre. Nous recommençâmes la plus délicieuse des fouteries et fûmes transportés plusieurs fois dans les joies du paradis.

Mon cher maître prenait goût à ce mouvement de va-et-vient que je secondais de mon mieux.

Nous poussions des soupirs de bonheur en même temps que nos deux corps se choquaient fiévreusement l’un contre l’autre, lui, pour entrer, enfoncer, moi, pour le recevoir jusqu’au fond.

La nudité de Marietta et les polissonneries que nous lui faisions et que la glace reproduisait fidèlement, contribuèrent à augmenter sensiblement les sensations sublimes que nous éprouvions.

Bibi, lui, pressait ses tétons, lui suçait les bouts, et moi, je lui branlais le con. Elle se remuait, elle se trémoussait en fermant les yeux ; elle jouissait.

— Ah cochonne !… comme tu es heureuse !… Tu coules, mon doigt est tout blanc !…