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voir avec un gros ventre et de gros tétons ?… Moi, ça m’embêterait parce que pendant plusieurs mois il faudrait que je renonce aux plaisirs que j’ai goûtés dans tes bras, et j’aime trop à être caressée pour interrompre l’exercice de nos deux corps se confondant l’un dans l’autre. Non !… pas d’enfants… tu les feras à ma bonne. — N’est-ce pas, Marietta que tu te chargeras de faire mes enfants ?… Car je ne veux pas que tu assistes à nos moments de jouissance sans que tu en prennes une bonne part. Je veux que mon cher Bibi soit aussi le tien ; qu’il soit heureux entre ses deux jolies petites femmes toujours prêtes à le recevoir.

Je poussai Marietta dans ses bras. Pendant qu’ils se becquettaient et qu’elle s’était emparée du vit qui lui frôlait les jupes, je lui découvris les épaules et presque tout le buste. Elle était toujours si peu vêtue quand nous étions seules que je n’eus par de peine à montrer ses belles formes. Vois, Bibi, comme elle est jolie cette petite coquine ! Regarde cette gorge si elle n’est pas admirable !… Les tétons sont plus gros que les miens et aussi durs, touche-les… Si tu voyais le reste !… tout est beau, fait au tour !…

Tout en faisant l’éloge de ces charmes, je défaisais les cordons de ses jupes, qui glissèrent bientôt à ses pieds, la laissant nue comme nous.