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drais celle qui s’offre à moi et lui donnerais tout le plaisir qu’elle peut désirer. Je suis persuadée que ce plaisir vous le partageriez, parce que Mademoiselle n’est pas seulement jeune et jolie fille, mais elle est faite au tour. Elle a les plus belles formes que l’on puisse rêver. Sa gorge surtout est admirable. Ses seins, ronds, pleins, durs comme du marbre, sont un modèle de perfection. Jamais je n’ai vu des tétons aussi beaux que ceux-là, avec leurs boutons provoquants. Imaginez-vous ces deux boules de neige placées admirablement sur cette belle poitrine de jeune fille et aux bouts desquelles les amours ont mis deux framboises, invitant aux baisers. Si vous les voyiez, je suis certaine que vous voudriez les manger. Mais toutes les beautés de ma chère maîtresse ne sont pas là. Sa taille est fine, ses hanches bien prises, ses jambes droites, terminées par de petits pieds, des pieds mignons. Ses cuisses sont grasses, bien proportionnées, des vrais piliers de l’amour, et ses fesses ! ah ! quelles fesses !… blanches comme l’ivoire, potelées, séparées par ce petit trou que les hommes aiment tant. On aurait envie de mordre dedans. Et puis ce petit jardin touffu, mousseux, ce nid de délices garni de poils d’ébène dans lequel on voudrait mourir… Et dire que toutes ces merveilles vous sont réservées… que