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rietta, et je veux que tu m’apprennes ce que je ne sais pas encore.

Tu es presque aussi jeune que moi et tu connais déjà tous les plaisirs de l’amour, des sens. Tu as eu des hommes autant que tu en as voulu, tu as été foutue dans tous les sens, tu as reçu deux vits en même temps, tu es devenue putain !… Quand est-ce que je pourrai en dire autant ?… Vois-tu, Marietta, je veux absolument être dépucelée, je veux un homme, un vit qui me remplisse le con de foutre, qui m’encule, qui me foute la bouche, les tétons !… Ah, cochonne ! salope !… fais donc la putain avec ta maîtresse !… Ne vois-tu pas que je bande, que je souffre ?… Branle-moi, calme-moi, donne-moi du plaisir… Ah ! sacrée garce, que ta langue est bonne !… ton doigt aussi me fait du bien… je sens qu’il entre… pousse… dépucelle… encore un peu… aïe… aïe… tu y es, il est au fond !… N’est-ce pas que maintenant je suis déjà à moitié putain ?… Marietta… Marietta… je décharge… je… dé… et je tombai à la renverse.

— Tu as le con si étroit, les lèvres si serrées, Letty, qu’il n’y aura qu’un bon vit, un gros vit pour te dépuceler tout à fait. Ce matin je t’ai enfoncé un doigt, tout à l’heure j’ai fait la même chose, je suis arrivée jusqu’au fond, et cependant la porte est toujours fermée !

— Eh bien ! va me chercher l’instrument