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de ton corps tout le foutre que tu as su leur pomper. En un mot ; tu nous as séché les couilles, nous n’avons plus rien. Nous sommes donc quittes. Ne nous en veux pas si nous te laissons ; nécessité fait loi ; mille baisers partout et adieu…

» P. S. Comme une jeune et jolie femme a toujours son devant et son derrière pour se tirer d’affaire, ne sois pas surprise si nous emportons le petit magot qui devait rester en commun ; nous en avons besoin pour réparer nos forces. »

Je dis à l’hôtel le malheur qui m’arrivait On s’intéressa à moi et, par l’entremise d’un agent, on me procura la place où je suis heureuse d’être, chère maîtresse. Et cela, grâce à ces deux gredins qui m’ont flouée. Sans eux, sans leur abandon, je n’aurais pas eu le bonheur de connaître ma bien chère Letty ; je n’aurais pas fait l’éducation d’une si charmante pucelle… Letty, mon adorée, ma maîtresse, car tu es ma maîtresse, je suis ton amant. C’est moi qui ai goûté le premier foutre qui est sorti de ton joli con, c’est ma langue qui t’a fait décharger ; ce sont toutes ces bonnes saloperies qui t’ont rendue bien cochonne, bien salope. Es-tu fâchée d’avoir eu une putain pour maître ?

— Je t’aime comme tu es, ma chère Ma-