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dans un hôtel assez luxueux où on nous servit un copieux déjeûner. Puis, la porte fermée, il me déshabillèrent toute nue et pendant plus d’une heure je fus foutue et enculée dans tous les sens, dans toutes les positions. À peine avaient-ils déchargé, qu’ils changeaient de place et recommençaient. Ah ! qu’ils étaient cochons !… Mais qu’ils étaient gentils… Il me foutaient avec un raffinement de volupté qui me transportait dans un monde d’ineffables plaisirs. Combien de fois je me pâmai, je ne saurais le dire : le foutre coulait à flots. J’en recevais, mais j’en donnais toujours avec une nouvelle jouissance.

Enfin, fatigués par ce délicieux exercice parfois interrompu, mais repris avec plus d’ardeur, nous nous couchâmes presque l’un sur l’autre et je m’endormis profondément.

Quand je me réveillai je fus surprise de me trouver toute seule. Un petit billet tout ouvert était bien en vue sur la table, il était ainsi conçu :

« Chère et jolie Putain, tu nous as donné beaucoup de plaisir avec ton con, ta bouche et ton cul, nous avons su apprécier tes grands talents de fouteuse ; mais tu ne peux pas nier que nos vits t’ont procuré de grandes jouissances, ils t’ont fait pâmer de bonheur autant que nous nous pâmions nous-mêmes, ils ont versé dans toutes les parties