Page:Le Sérail royal ou les voluptés secrètes d’un débauché - La Belle Letty, 1892.djvu/83

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
79

vent. En effet tous les deux jours ils venaient passer la soirée et la nuit avec moi. Nous répétions nos bonnes fouteries. Moi, je leur tenais tête, en bouche, en cul en con, comme une vraie Putain et eux ne se lassaient de me foutre dans tous les sens.

J’étais si enchantée de cette vie de plaisir, sans me déranger, et de leur libéralité que je ne pensais pas à leur faire la moindre infidélité.

Ce petit train lubrique durait depuis pas mal de semaines. Mes deux fouteurs avaient l’air d’être de plus en plus amoureux de moi. J’étais leur petite femme, leur jeune maîtresse, leur Ève quand j’étais toute nue ; et moi je leur disais que je n’étais ni l’une, ni l’autre. — Je suis la petite putain de ces deux vits qui savent si bien me foutre… et la petite putain était baisée foutue et enculée.

Un soir, pendant que j’en avais un devant et l’autre derrière, ils me dirent qu’ils devaient partir pour Londres, mais qu’ils voulaient m’emmener. — Tu ne peut laisser partir nos deux vits sans que ta bouche, ton con et ton cul les accompagnent. Tu es notre Putain, tu l’as dis, tu nous appartiens.

Je fis mes préparatifs, j’emballai mes effets, ma petite fortune et nous nous mîmes en route.

Arrivés dans la capitale nous descendîmes