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cela, et je le soignai avec tout le dévouement que son état m’inspirait.

Le huitième jour, jour fatal, il se sentit beaucoup mieux. Il voulait se lever. Je m’y opposai. Il céda à ma prière à condition que je me coucherais à ses côtés ; il me voulut toute nue. Il m’admirait, il me mangeait des yeux, il me trouvait plus belle, plus désirable que jamais. Il m’enlaça, me baisa la bouche, le con, la gorge, me suça les tétons. Ses lèvres, sa langue se promenaient sur toutes les parties de mon corps, rien ne fut oublié. Il s’excitait, il s’énervait ; il était en proie à une fièvre, à une surexcitation que rien ne pouvait calmer. D’un bond il se coucha sur moi et m’enfonça son vit, dur comme une barre de fer, jusqu’à la garde. Il déchargea deux fois de suite sans débander.

Il était si heureux de me foutre que j’éprouvais moi-même du plaisir à répondre à ses coups, à ses étreintes. On aurait dit que sous la pression de mes caresses, au contact de ma chair chaude, brûlante, il ressuscitait, il redevenait jeune, gaillard ; il bandait toujours.

Il me pria de le branler, de le faire encore jouir, mais au moment de décharger il cria de toutes ses forces : — Ta bouche, ta langue !… à toi ma vie !… je meurs !… Et je reçus son foutre, que j’avalai, et son dernier soupir.