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mère sa fâcherait si elle se doutait de quelque chose.

Le soir je reprenais mes fouteries avec mon chéri et le lendemain je retournai chez mon milord, toujours plus épris de moi, de mes charmes, de mes talents et surtout de mon jeune libertinage.

Il n’y avait pas de con plus doux que le mien, de cul plus chaud, de tétons plus durs, plus provoquants, de bouche plus voluptueuse, de langue plus lascive. Aucune femme ne l’avait jamais branlé, sucé comme moi, et aucune ne l’avait jamais fait décharger trois fois de suite sans déconner. J’étais donc une fée, une divinité, un être surnaturel créé pour lui, pour ses plaisirs. De plus, il était certain que je l’aimais, j’avais avalé son foutre, c’était une preuve d’amour.

Adorée, fêtée, foutue, enculée, le jour, la nuit par deux vits que j’avais le pouvoir de faire bander, je n’avais plus rien à envier ; j’étais heureuse, très heureuse.

Mon cher fouteur me payait en cadeaux et mon Milord en Banknotes. J’avais un coffre-fort chez lui, qui se remplissait sensiblement.

Mais hélas !… Comme tout a une fin, la mienne fit son apparition, engloutissant tout sans miséricorde.

Informé de mon putanisme, mon amant de la nuit, me fit une scène de jalousie