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lui qui m’engueulait, il retirait le vit. Tout cela était réglé avec une précision calculée et les mouvements des deux corps s’accentuaient à l’approche du plaisir. Nous déchargeâmes presque en même temps.

Après cinq minutes de repos il m’enleva la chemise, me coucha sur les couvertures tout-à-fait nue et, tirant un cordon, les rideaux du lit glissèrent tous d’un même côté, découvrant de grandes glaces, placées à la tête au pied et au ciel du lit. Quel splendide effet ! C’était féerique !… Je me voyais de tous les côtés, à l’infini et je me trouvais superbe de nudité.

Mon milord me laissa bien jouir du coup d’œil, pensant peut-être que j’avais besoin de ce stimulant pour me remettre en train. Je l’en dissuadai.

— Tu me laisses toute seule ?… Tu ne vois pas que je m’ennuie ?… Viens vite foutre ta petite libertine qui a soif de cette bonne liqueur de ton vit ! Mets-toi tout nu pour que mes yeux jouissent en même temps de la vue de tes couilles, de tes belles fesses que je veux patiner, de ton cul que je veux caresser. Il monta sur moi et nous foutîmes plus d’une heure sans discontinuer. Je le quittai, le laissant fou d’amour pour moi.

Il voulait me retenir absolument, je lui fis comprendre que j’étais mineure et que ma