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la plaça sur son membre. Avec les doigts je le pressai, je l’agitai ; mais impatiente de mieux le sentir je le sortis de sa prison. Il bandait, il était dur comme un fer. Je l’empoignai des deux mains, je le branlai en lui disant : — Milord… j’avais résolu d’être bien sage, de rester tranquille, mais avec vous cela n’est pas possible. Vous êtes si gentil, si entreprenant, vos manières sont si séduisantes, vos moyens si tentants, que malgré moi, vous me faites tomber de nouveau dans le péché de la débauche, du libertinage… M’aimeras tu, bien libertine, bien débauchée, bien cochonne ?…

Milord rayonnait de joie, il tombait des nues ; il trouvait dans cette petite fille, qu’il croyait n’avoir que quatorze ans, la femme vicieuse qu’il lui fallait. Aussi je ne laissai pas refroidir son enthousiasme, je l’attirai vers le lit, m’y renversai et conduisis moi-même le fier dard dans le con qu’il convoitait avec tant d’ardeur.

Ma comédie, jouée avec adresse, eut un plein succès. Je fus récompensée en plaisir, en volupté mieux que je ne pouvais l’espérer. Milord foutait comme un Dieu. Il limait avec un raffinement de lascivité à en arrêter la respiration. Quand il enfonçait, il retirait sa langue de ma bouche pour recevoir la mienne dans la sienne ; j’accompagnais le mouvement d’un coup de cul, et lorsque c’était