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relle, un joli con entouré d’une forêt noire et au milieu duquel pointait cette petite langue dont le toucher nous procure de si délicieuses sensations ; sur l’autre un superbe vit d’une exécution parfaite. Je me déchaussai entièrement, pieds nus, pour mettre ces deux merveilles.

Entre la vue de ces emblèmes et le frottement velouté de la soie sur la chair, je ne pus réprimer le désir que j’éprouvais de me branler devant cette belle glace qui me renvoyait la reproduction de ce que j’allais faire. J’avais déjà le doigt dedans, je commençais à sentir l’effet de la caresse sensuelle que je me prodiguais, qui m’eût certainement fait pâmer, sans le bruit que fit la porte, suivi de cette demande : — Peut-on entrer ?…

— Oui, répondis-je… et je m’élançai au devant de milord.

Je le reçus dans mes bras, bouche-à-bouche, le baisant avec avidité. Qu’il était heureux !… Ensuite, en lui montrant mes pieds, je lui demandai si cela avait été aussi fait pour moi.

— Tout a été fait pour toi, mon ange, pour toi seule.

— Alors, celle-là (en lui montrant la pantoufle sur laquelle il y avait le con) c’est moi ! et l’autre ?…

— L’autre, Marietta… c’est moi, si tu veux !…

Vif comme l’éclair il me prit une main et