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bien complaisante, je lui donnerai juste ce qu’il faut pour l’engager à revenir, et le soir j’aurai mon cher fouteur qui me donnera son bon foutre et son pipi si j’ai soif.

Cet arrangement, combiné et arrêté dans ma tête, n’attendit pas longtemps son exécution.

Ma sœur, sans être dans une toilette indécente, était assez décolletée. Ses belles épaules blanches, sa superbe poitrine d’albâtre et le commencement de ses gros tétons, étaient exposés aux yeux luxurieux de ses deux adorateurs qui la dévoraient de leurs regards.

Elle trouva que ma mise ne convenait guère à une jolie fille en train de faire une conquête.

— Qu’en pensez-vous, milord ?…

— Je suis parfaitement de votre avis, chérie. Un peu moins de chiffons flatterait davantage cette belle enfant.

— Allons, Marietta, viens que je t’arrange un peu mieux ; tu es par trop fagottée en pensionnaire.

Quand je fus dans sa chambre, elle me dit :

— Tu sais, milord est amoureux de toi, il te veut. Chauffe-le, c’est une bonne affaire parce qu’il n’est pas exigeant. Il est comme tous les vieux ; il veut voir, toucher, être branlé et sucé. Il fout quelquefois, mais rarement. Contente-le et tu seras bien récompensée, car il est généreux quand on est