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fut suivie de beaucoup d’autres. Quand j’étais seule à la maison, je mettais un signal à la fenêtre et mon chéri arrivait de suite. Je l’attendais toute préparée pour ne pas voler une minute à nos plaisirs, à notre suave fouterie. Lui-même entrait souvent avec son vit dur en avant ; je l’empoignais et je me l’enfonçais. Nous nous embrassions, nous nous disions mille tendresses lorsque nous étions liés, collés, entrelacés.

Ces rendez-vous réguliers furent remarqués, on nous épiait. On menaçait de prévenir ma mère si je continuais. Je fis part de mes craintes à mon amant et nous résolûmes de nous voir la nuit. Il venait coucher avec moi. Nous foutions tout nus d’abord sur le canapé, ou sur une chaise et ensuite sur le lit jusqu’au matin.

Pour entretenir notre ardeur et nous exciter davantage, nous lisions ensemble, à haute voix, de jolis petits livres de femmes qu’il m’apportait, ornés de belles gravures obscènes, représentant des hommes, des femmes foutant dans tous les sens. Un de ces dessins me ravit plus que les autres c’était l’homme enculant la femme, lui branlant le con et un téton en même temps, et la femme, la tête penchée en arrière, offrant sa bouche sa langue à l’homme. De la main gauche elle se tirait le bouton de l’autre téton et de la main