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— Ce matin encore j’ai tout vu à travers les vitres et je n’ai pu résister. Punissez-moi mais ne m’empêchez pas de vous adorer, d’être votre esclave de près comme de loin.

Que pouvais-je répondre dans l’état je me trouvais ? mon peignoir entièrement ouvert lui livrant tout mon corps nu. Ses jambes entre mes cuisses, sa bouche sur ma bouche !… J’étais à lui, toute à lui !…

Comprenant ma situation et devinant peut-être ce qui se passait dans mon sang, dans mes veines, il n’hésita pas à profiter du moment propice, il sortit son membre et me l’enfonça jusqu’aux couilles.

Dieu quel vit !… Quel fouteur !… Chaque coup allait au cœur me faisant tressaillir, me donnant des spasmes de délire… Pendant des heures ce fut une orgie de caresses, de baisers et de coups de vit !… Mon con, à jeun depuis plusieurs mois, était en fête, il absorbait avec bonheur ces brûlantes libations qui lui étaient versées et auxquelles il répondait en inondant cette jolie tête lascive, qui nageait dans cette mare de foutre que nous répandions sans cesse.

Nous nous séparâmes comme deux amoureux qui, après avoir rencontré mille difficultés, mille empêchements, sont parvenus à se réunir, à se donner l’un à l’autre.

Tu supposes bien, Letty, que cette visite