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maîtresse. Tu l’as sous la main… Ton professeur… Il est niais et probablement très ignorant en matière d’amour. Peut être est-il même encore innocent, puceau ! tant mieux. La vue de ton beau corps, tes baisers le formeront de suite. Mon amant était peut-être encore plus maladroit que ton maître, et cependant quelques heures ont suffi pour le transformer, le rendre plus amoureux qu’un ange. Du reste, si tu veux, je me charge de lui faire la leçon et sois persuadée que tu ne patienteras pas longtemps.

— C’est convenu, Marietta, prépare-le, forme-le, fais ce que tu voudras, mais ne perds pas de temps, je suis pressée de jouir. En attendant ce bon vit qui doit me percer, entièrement et me faire mourir de délire, branle-moi encore avec le doigt.

Et j’éprouvai un nouveau plaisir en déchargeant.

Comme nous avions la journée à nous, je ne voulus pas me couvrir, nous restâmes nues toutes les deux. Nous dînâmes ainsi, mais après je m’allongeai sur le lit Marietta vint m’y rejoindre. Elle me baisa les tétons et plaça sa main sur mon con. Je lui enfonçai un doigt dans le sien.

C’est dans cette agréable position que je lui demandai si depuis qu’elle était séparée de son amant, elle n’avait plus été foutue.