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ou dans mes mains. Je le branlais, je le pelotais, et puis je posais le bout d’un de mes tétons sur sa jolie tête, et relevant la peau, je les enfermais tous les deux, se baisant, se tétant. Un jour il voulut décharger ainsi ; le téton reçut tout et lui, le suça.

Après la prière c’était encore le lit qui nous servait de trône ; je m’y renversais en Reine, attendant le sceptre de mon Roi qui ne tardait pas entrer dans mon corps et là, collés, liés par le vit, le con, la bouche et la langue, et serrés avec les jambes ; les cuisses, les bras, nous ne pensions plus à rien ; les sensations voluptueuses que nous éprouvions paralysaient les besoins de nos estomacs : foutre et décharger nous suffisait.

Aussi, lorsque ma sœur et son père retournèrent, ils furent effrayés de nous trouver dans l’état de dépérissement où nous étions : nous n’avions plus que la peau et les os. Le papa y mit ordre : il nous sépara sans miséricorde et fit partir son fils.

Voilà, chère Maîtresse, l’histoire exacte de mon premier amour. Comment la trouvez-vous ?…

Je trouve, Marietta, que tu as été bien heureuse de goûter autant de plaisirs. J’aurais bien voulu être à ta place !… Aurais-je jamais un début comme le tien ?… Ce n’est guère possible, n’ayant pas de sœur comme la tienne