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nous soyons heureux, baise-moi bien fort pour m’empêcher de crier !…

Quelques coups suffirent pour me percer et m’arroser copieusement d’un liquide brûlant qui me procura une sensation des plus agréables et provoqua en même temps chez moi une décharge très abondante. Mon jeune amant était aux anges et moi, je nageais dans toutes les félicités imaginables. Nous restâmes un instant comme anéantis sous l’émotion de cette immense jouissance tandis qu’un frisson, encore inconnu, nous parcourait les veines, nous plongeant dans une extase de délices.

Nous nous tenions enlacés, bouche à bouche, les yeux dans les yeux, murmurant des mots d’amour et échangeant des caresses divines.

Mon cher trésor, mon amant chéri, tu me sens maintenant ; tu me sens bien à toi !… Es-tu heureux ?… oh ! oui ! je n’en doute pas ! Tes baisers me le disent et ton cher vit me le prouve !… Il aime son petit nid qu’il a troué puisqu’il a repris son doux mouvement. Nous répétâmes cette enivrante fouterie quatre fois sans désemparer.

Il fallut nous arrêter pour nous montrer au jardin. Pendant que je m’habillais, mon chéri me rappela que nous devions coucher ensemble.

Tu te mettras encore toute nue, n’est-ce