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follets de ma motte. Je le fis voir à mon chéri qui, en se baissant, me donna un gros baiser sur les lèvres de mon con.

Un peu remise de cette première émotion, qui devait naturellement m’impressionner, je m’emparai encore de ce pieux, toujours raide et fier, dont la tête, encore toute recouverte d’une couche blanchâtre du liquide qu’il avait répandu, invitait au baiser, et avec la langue je lui enlevai les traces de ce baume que j’avais goûté.

Je demandai alors à mon petit mari s’il était content de moi. T’ai-je donné bien du plaisir ?… En veux-tu encore ?… Toujours n’est-ce pas ?… Viens sur le lit… j’ai eu ton pucelage, je veux te donner le mien.

Je m’élançai sur le trône de l’amour, et m’y renversai, j’écartai les cuisses, j’ouvris les lèvres de mon petit con ; mon chéri monta sur moi, plaça lui-même son superbe vit et, lui indiquant le mouvement, il fut de suite au fait.

Quel moment sublime !… j’allais être femme !… et qui sait, peut-être mère en éprouvant les joies du Paradis !… N’y avait-il pas de quoi perdre la tête, devenir folle de bonheur ?… Je lui souriais, à mon adoré, je lui montrais le bout de la langue, je l’excitais par la parole. Pousse, ne crains pas de me faire du mal, je veux être à toi, je veux que