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je le trouverais bien meilleur. Je la priai de me procurer ce plaisir, lui promettant d’être discrète.

Journellement je lui répétai la même prière.

— Si tu savais, sœur, comme j’ai hâte d’être dépucelée !… Il me semble que je serais si heureuse de sentir un bon vit me percer le con et me foutre !…

N’est-ce pas que je ne suis pas trop jeune pour être foutue ?… Je n’ai pas encore de poil, et mes tétons sont bien petits, mais j’ai des désirs. Quand je te vois toute nue, quand tu me touches, je sens des frissons me parcourir tout le corps, me donnant des démangeaisons me faisant venir l’envie de me branler. Dis, sœur, est-ce que je ne suis pas déjà une petite salope ?…

Pour une pucelle de quatorze ans, j’étais d’une belle force, et promettais de me développer rapidement, ce qui eut lieu.

Un beau matin nous partîmes pour la campagne.

Pendant le trajet ma sœur me fit la leçon.

Nous allions chez son amant de cœur, qui avait un fils qu’on ne pouvait parvenir à distraire, ni à égayer ; mais comme il avait l’air d’aimer les femmes, je devais essayer de le séduire. — Si tu es bien adroite, bien cochonne, bien libertine, me dit-elle, tu es presque certaine d’en venir à bout.