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tion !… J’étais au ciel !… j’étais dans les joies du paradis !… m’abandonnant à l’extase, au délire d’une existence nouvelle, pleine d’une indicible félicité. Elle me caressait avec la langue, elle me branlait avec les doigts elle me faisait décharger dans les transport, d’une jouissance inconnue.

Elle profita de l’anéantissement dans lequel j’étais tombée pour me déshabiller entièrement. Elle même se mit dans la plus grande nudité et reprit sa place entre mes cuisses, sa bouche, sa langue sur ma motte, me branlant de nouveau, me patinant tout le corps avec une ardeur amoureuse.

Sous cette grêle de caresses mes pensées, mes sens, mes facultés étaient tellement absorbées dans l’ivresse du bonheur que j’éprouvais, que j’oubliai ma chère Marietta qui, elle aussi, devait avoir besoin de plaisirs.

Je me levai précipitamment, je la forçai à se renverser à ma place, je pris la sienne, et pour la première fois je vis et gamahuchai un con. Je m’acquittais si bien de ma besogne ; je la léchais, je la baisais, je la foutais avec une lubricité telle qu’elle déchargea en proférant des exclamations de délire.

— Letty, ma Letty, tu me fais mourir de bonheur ! Ta langue est divine ; elle me pompe le foutre de mon corps !… Tu sais, il es là il vient, je vais te le donner !