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vais une sensation sublime, augmentant graduellement avec une telle intensité, qu’une sorte de frénésie s’empara de tout mon être j’étais folle, le trop de jouissance me tuait. Je me pâmais dans un long soupir de bonheur en m’affaissant sur une chaise.

De nouvelles caresses me rappelèrent à la vie.

Marietta continuait le jeu de son doigt, elle me branlait avec l’activité d’un véritable amoureux, et me plongeait dans une mer de délices. Néanmoins le plaisir fut moins long. J’étais encore trop sous l’impression de la première jouissance pour bien goûter la suivante se produisant de suite après.

Me voyant fatiguée, ma chère bonne me laissa me reposer. Elle vint ensuite me chercher pour le dîner. Nous nous mîmes à table sans nous couvrir.

Que c’était joli de voir ces quatre beaux tétons aux pointes dressées comme des fraises mûres ne demandant qu’à être mangées, frôlant la table, les assiettes, même les mets lorsque nous nous inclinions. Nous les mettions dans les verres, nous les trempions dans les plats et nous nous les sucions ensuite.

C’est pendant ce voluptueux repas que j’appris une foule de termes avec leur signification et leur application. Elles n’étaient pas très propres ces expressions, cependant je les