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tu me suceras la langue, tu me feras bien jouir. Puis ce soir tu coucheras avec moi, si tu veux.

— Oui, je veux !… mais toutes nues !…

— Oui, toutes nues, sur les couvertures, sans rien dessus.

— Je serai votre amoureux, votre…

— Laisse donc ce « vous » de côté. Tutoie-moi, appelle-moi par mon petit nom.

— Ma chère Letty, comme tu sais me rendre heureuse !… Alors ce soir je serai ton amant, tu seras ma maîtresse ?…

— Je serai tout ce que tu voudras. Mais ne perdons pas de temps, fais-moi sentir ta bouche… Que tu me baises bien Marietta !… Que ta langue sait bien, me caresser !… C’est doux, c’est bon, c’est divin !… Tes mains aussi me font du bien, je les sens sur ma gorge. Tu la découvres, tu veux la voir, la sucer, tu l’aimes ?

— J’aime tout ce qui est toi, Letty !… je te veux je suis ton amant, tu es toute à moi.

Pendant que nous étions collées l’une contre l’autre, que nos langues se dardaient avec ivresse, que nos tétons s’écrasaient dans un choc voluptueux ; elle releva mes jupes, m’introduisit un doigt entre les cuisses. J’écartai les jambes pour lui faciliter de passage. Alors par un frottement continuel sur les lèvres et la petite langue de mon con, j’éprou-