Page:Le Sérail royal ou les voluptés secrètes d’un débauché - La Belle Letty, 1892.djvu/219

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
215

voir avalé ce bon nectar, mais d’avoir donné à boire à ma petite mignonne dont chaque coup de langue me faisait tressaillir.

Bibi n’avait pas changé ; son vit était resté dans ma bouche ; je le pressais de mes lèvres, je le suçais, le tétais, l’aspirais avec amour. Celui de Georges avait remplacé la langue de la petite ; il m’enconnait, me foutait ; et mes pieds étaient de nouveau léchés et chatouillés. Je déchargeai ainsi deux fois en même temps que Georges et Bibi me vida ses couilles. Ce fut le dernier acte de nos folies, c’est-à-dire de mes folies avec mes chéris que j’avais aimés et que j’aime encore. Qui sait si à un moment donné je ne reviendrai pas à mes premières amours !… Cela ne serait pas impossible !… Mais pour y revenir, il fallait m’en éloigner.

Je les quittai donc pour entrer au service de miss Rosy, juste la veille de l’inauguration du Sérail Royal.

FIN DE LETTY.