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appuyant sur ses épaules, en appliquant ses lèvres sur les lèvres de mon con tout ouvert par l’écartement des cuisses, et en m’enfonçant sa langue qu’elle faisait manœuvrer avec une dextérité surprenante. Je sentais déjà les effets sensuels de cette caresse lascive, lorsque Marietta et Georges me soulevèrent les jambes et, les tenant par les chevilles, ils me léchèrent la plante des pieds. Dieu, quelle sensation !… Quel frisson !… C’était comme un fluide électrique me parcourant les veines, me surexcitant les nerfs, m’agitant voluptueusement. Je criai : — C’est trop… trop fort… assez… assez… arrêtez… je n’en puis plus !… mais ils continuaient toujours en m’excitant de plus en plus jusqu’à la folie ; mon sang bouillait mon cœur était en feu. Je sentais approcher le moment suprême, il était là. J’allais l’atteindre !…

Bibi m’arrêta, bandant comme un carme, jouissant de me voir jouir, il monta sur le lit, se mit à cheval sur mon con en sens inverse, et, en penchant son corps sur ma tête, le gland de son vit me frôla les lèvres. Je les ouvris pour recevoir ce cher membre jusqu’au fond du gosier, et je bus la liqueur divine sans lui permettre de se retirer ; chaque flot coula intérieurement, sans toucher ni la langue ni le palais. Bibi était heureux et moi j’étais aux anges, non seulement d’a-