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donna l’entière liberté de mettre de côté toute considération de sang, pour n’agir que comme une fille, comme une putain, ce que le costume que j’avais mis autorisait un peu. Je m’emparai de son membre déjà tout prêt, tout fier d’entrer en fonction, et je le branlai en attendant de faire mieux. Ce fut le signe du départ, d’une débauche sans frein, d’une dépravation sans fin.

L’ardeur de notre tempérament et la violence du feu qui brûlait dans nos veines, nous rendaient dignes de nous mesurer ; lui, avec son superbe vit long, dur, pointu, menaçant, en arrêt, et moi avec mon con chaud, mon cul brûlant, prête à le recevoir.

Je crois que pendant toutes nos fouteries nous n’eûmes rien à nous reprocher ; je soutins ses quatorze coups, avec le même plaisir qu’il éprouva à me les donner.

Avant et après chaque repas, nous foutions, et nous foutions encore dans les intervalles, car dès que ce cher vit manifestait la moindre raideur, je l’enfourchais.

Dans les instants de repos forcé, nous regardions et admirions les gravures obscènes qui étaient éparpillées sur la table, et que je dévorais des yeux. Dieu quelles charmantes saletés !… Quelle belle perversité dans les attitudes de ces groupes !… Ils faisaient venir l’envie de les imiter, de les copier !… Le soir et