Page:Le Sérail royal ou les voluptés secrètes d’un débauché - La Belle Letty, 1892.djvu/201

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
197

J’aime bien, quand je les touche,
À presser leur doux bouton,
À les prendre dans ma bouche,
Les branler… ils sont si bons.

Ô tétons de ma vie !
Tétons de mon bonheur !
Tétons dont j’ai envie
Pour calmer mon ardeur !


Ensuite, elle nous chanta la romance des baisers :

En m’éveillant dans tes bras
Douze baisers je te donne ;
Un sur ta bouche mignonne,
Un autre beaucoup plus bas,
Deux bien doux sur les tétons,
Quatre sur les deux boutons.
Un long, ma langue caressante,
Sur ta langue brûlante,
Le dépose en la suçant,
La branlant, la mordillant.
Quant aux trois restant encore,
Mon Vit dur veut les donner
Au petit con qu’il adore,
Qu’il voudrait bien enfiler.

Puis elle nous dit une ronde que nous chantâmes tous en chœur. C’était la chanson favorite du bordel où elle était.