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— À qui veux-tu que cela soit ?

— Vous n’avez pas encore quinze ans, mademoiselle, et vous avez une gorge presque aussi forte que la mienne. J’ai souvent pensé que vous mettiez des chiffons pour faire paraître vos seins plus gros.

— Et dans quel but aurais-je employé ce moyen !

— Pour plaire aux hommes, me dit-elle. Les messieurs sont si friands de belles choses que la vue d’une gorge admirable, comme doit être la vôtre, les rend fous.

— Pour te prouver que ce que j’ai est bien à moi, regarde. Je me découvris le buste,

— Oh !… Maîtresse, que vous êtes belle !… Si j’osais, je vous demanderais de me laisser embrasser ces deux beaux trésors.

Si cela peut te faire plaisir embrasse tout ce que tu voudras. Mais sais-tu que tu me chatouilles ?… Ça me fait un drôle d’effet !… Est-ce que tu aimes cela, toi ?

— Oui, maîtresse ; j’aime bien vous baiser ;… et j’aimerais aussi être baisée.

— Eh bien ! découvres-toi et je te ferai ce que tu me fais.

Elle n’eut pas besoin de se déshabiller, elle enleva seulement son fichu, écarta le corsage, et ses gros tétons se trouvèrent nus. Je les embrassais à tour de rôle et, en les