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de mes membres ; de baiser cette bouche amoureuse qui m’avait fait goûter les délices du ciel ; de branler ce con qui avait reçu le premier foutre de mon vit.

Et plus mes caresses, mes coups étaient précipités, plus elle s’exaltait, elle sentait l’approche de cet instant sublime où on s’anéantit mutuellement dans un enlacement voluptueux.

Le moment était là, nous le prolongions en le savourant avec ivresse, mais il nous atteint ; les flots d’amour s’échappèrent dans des extases inouïes…

Les murs n’entendirent plus que les soupirs de deux bouches délirantes, articulant à peine : — tiens… prends… donne… reçois… amour… bonheur ! — et le bruit de deux corps liés, unis, roulant sur le tapis. Nous tombâmes ivres-morts en déchargeant.

Nous ne trouvâmes pas, en reprenant les sens, des expressions pour dépeindre les délices que nous avions goûtées.

Nous nous couchâmes avec le frissonnement de bonheur qui nous parcourait encore les veines.

La nuit fut calme, et pour cause ; mais le matin le fut moins. Ma chérie trouvait que ses yeux n’étaient pas assez cernés, pas assez cochons. Je l’enconnais et la fit décharger deux fois en l’enculant. Elle fut satisfaite ; elle