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toi ?… Si elle est si jeune, si jolie, si gentille que tu le dis, tu ne peux la laisser plus longtemps dans cette maison.

— Ce que dit Bibi est bien vrai, Georges. Il faudrait la retirer cette enfant. Tu ferais une bonne action et tu trouverais probablement en elle, une charmante petite femme, bien aimante, bien dévouée ! Mais ton histoire n’est pas finie. Tu n’en es encore qu’à la première nuit. Raconte-nous les autres, il doit y avoir une suite.

— Le lendemain, je fus exact. Je trouvai ma belle toute préparée comme une épouse… moins la couronne de fleurs d’oranger. Elle me sauta au cou, m’embrassa, me caressa avec amour. Ses yeux polissons, sa bouche provoquante, ses lèvres sensuelles et ses mouvements lascifs, me firent comprendre qu’elle bandait, qu’elle désirait. Je le lui dis : — Oui, mon Mimi chéri, j’ai bandé en entendant tes pas, mais maintenant que tu es là, je brûle de désirs. J’ai besoin d’être liée à toi, de te sentir à moi, tout à moi, en moi, là, tout au fond, et puis encore là, et puis partout où tu voudras.

Je la renversai sur le lit, je relevai les jupes de sa jolie toilette ; et je la fis pâmer. Comme elle savourait mes coups de vit !… et comme elle était heureuse de recevoir mon foutre en me donnant le sien !…