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Je la suivis de près.

Elle lâchait encore les dernières gouttes, lorsque je l’inondai d’une copieuse libation. Notre foutre se mêla.

Que je trouvais cette jouissance grande, sublime ! Tout mon corps frissonnait de bonheur. Je ressentais dans mon être ce je ne sais quoi d’infiniment voluptueux qui met au cœur des chatouillements inexplicables et au vit, les suprêmes ivresses des plaisirs infinis.

Après un moment de repos, elle reprit le mouvement de ses reins, de ses fesses, de sa langue, et au milieu des ondulations de son corps, le frémissement de ses lèvres, le soulèvement de ses petits tétons provoquants, l’éclat de sa belle nudité, tout exprimait les enchantements passionnés du bonheur le plus complet, le plus parfait.

C’est ainsi, pour la première fois, que j’éprouvais l’ineffable joie de l’amour, ses mystérieuses profondeurs, ses insondables extases, ses voluptueux raffinements. Merci, ma chérie, mon adorée, ma bien-aimée, de m’avoir, initié à ces félicités célestes.

Mon membre était resté dans la source des plaisirs que je venais de goûter, nous étions toujours liés. Il barbottait dans cette mare de liqueur comme s’il voulait la faire pénétrer, encore plus profondément, et ma chère