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ses, tu me foutras dans les quarante postures de l’Arétin.

Les pointes rosées de ses tétons étaient si provoquantes que je voulus les baiser, les sucer.

— Tu me fais du bien, mon trésor !… tu me fais désirer des caresses plus aiguës !… Si tu me branlais, je te donnerais ma vie !…

Elle plaça elle-même ma main entre ses cuisses, mon doigt dans son con, m’indiquant le mouvement que je devais faire. Elle tomba bientôt dans un état de suprême bonheur.

Je continuai le frottement de ma main et mes baisers sur sa gorge, et au bout de peu d’instants elle déchargea de nouveau, avec des soupirs précipités, des voluptés inassouvies.

Dans l’enthousiasme des ivresses qu’elle ressentait, et sous l’influence des désirs affolants qui l’animaient, elle s’écria : — Si ton doigt m’a donné tant de plaisir, ton vit doit me rendre folle, fais-moi goûter ses folies célestes que j’ignore encore ! Donne-moi cet amour que je t’ai inspiré, que je partage, qui doit me faire mourir et ressusciter dans tes bras !…

Ces derniers mots expiraient à peine sur ses lèvres, qu’elle se sentit saisie par la taille. Je la serrais contre ma poitrine, lui écrasant la gorge, lui pétrissant la chair. Nos visages