Page:Le Sérail royal ou les voluptés secrètes d’un débauché - La Belle Letty, 1892.djvu/163

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
159

— Quoi, un !… lui dis-je ?

— Faut-il le nommer, je n’ose ? Si tu trouvais que c’est trop sale ?…

— Est-ce que nous ne sommes pas dans un endroit où l’on peut tout dire ? où je puis tout entendre de ma chère petite putain ?… à moins que tu ne veuilles plus l’être ?

Si, mon cher amour, je veux l’être ! Je le suis déjà de nom pour toi, je le serai de fait. Je ne déguiserai rien, tout sera nu comme mon costume. Si tu me trouves un peu dévergondée, dépravée même, ce sera ta faute.

D’un tour de main, elle me déshabilla bien plus vite que je ne l’aurais fait moi-même et, s’emparant de mon membre, elle me dit.

— Ce qu’il faut à ta petite putain, c’est un bon vit, bien dur, comme celui que je tiens ; de jolies couilles remplies de ce foutre qu’il doit verser dans mon con ; dans ce con chaud, tout désireux de le recevoir. Le con de ta putain qui soupire après l’instant d’être foutue. Viens, mon cher amant, que je meure dans tes bras, et te fasse mourir dans les miens !…

J’étais déjà sur elle ; ses mains tenaient mon vit qu’elle allait plonger dans son con, lorsqu’elle s’arrêta brusquement, me fixant bien en face, elle me demanda si je n’avais pas une bonne amie, une maîtresse.

— Non, ma belle, tu es la première femme